Le Relais Orléanais est une association, régie par la loi 1901, créée en 1984.
Durant les premières années de son existence, notre association a concentré son énergie à offrir aux personnes en grande difficulté, un repas chaud le midi dans le cadre d’une activité de restauration sociale.
L’objectif du Restaurant Social était et reste la possibilité d’offrir une restauration à tous ceux qui rencontrent des difficultés à se nourrir.
L’alimentation est une préoccupation majeure de la vie des populations défavorisées. L’acte de manger va au-delà de la simple réponse au besoin de base qui se manifeste dans la sensation d’avoir faim. L’acte alimentaire est l’occasion d’échanges, de lien social et de convivialité, c’est un acte social par excellence.
C’est bien ce que notre association n’a cessé de développer depuis maintenant 30 ans.
La restauration a été progressivement, un marchepied à l’installation de nouveaux services dans la mesure où elle a rapidement révélé d’autres besoins.
La particularité du fonctionnement du Relais Orléanais est de reposer sur une coopération de salariés et de bénévoles, en ce qui concerne le fonctionnement de l’accueil de jour qui intègre l’activité du restaurant social.
Cette coopération permet de combiner l’approche finalisée et institutionnelle des premiers et les apports des compétences professionnelles variées des seconds.
Les délégations de services publics confiées à l’association sont à l’origine de la professionnalisation de notre activité.
Il est soutenu la participation effective des personnes accueillies, répondant ainsi à leur demande légitime d’avoir une utilité sociale.
Il s’agit, par cette «ambiance coopérative», de permettre aux personnes accueillies, qui souffrent aussi de précarité relationnelle, de raccrocher avec la société.
Mais s’il faut faire face collectivement aux nécessités de la survie de chacune de ces personnes, il importe aussi d’offrir la possibilité d’une nouvelle bifurcation dans sa vie, en tenant compte du fait qu’être en situation de précarité et sans résidence stable, résulte pour chacune, d’une rupture existentielle personnelle.
Lieu ouvert dans la ville, l’Accueil de Jour orléanais propose donc à des personnes en risque d’exclusion, à minima, un répit sans condition et des repas, qui pourront être une base pour une reprise d’existence.
La mission des travailleurs sociaux, n’a pas pour objet de soigner ni de combler des «manques», elle doit créer les conditions pour que le sujet, pris dans les filets et pièges d’une situation sans issue, puisse devenir acteur de sa propre vie en s’ouvrant à de nouveaux possibles.