Pour certains ménages, souvent caractérisés par un isolement social, le logement de droit commun n’est pas une solution appropriée. Au-delà de leur capacité d’autonomie et de gestion, ces personnes sont confrontées à des problématiques personnelles (rupture de lien social, fragilités psychologiques et psychiques, errance, parcours de vie chaotique…) qui rendent impossible une installation durable dans un logement indépendant.
Ainsi, les maisons relais ou pension de famille s’inscrivent comme des réponses d’habitat durable sans terme défini contrairement aux activités d’hébergement. Elles conjuguent autonomie des personnes et convivialité. Elles sont définies comme un habitat communautaire de petite taille qui constitue la résidence principale de la personne hébergée. Parallèlement, elles offrent un espace privé et des possibilités de services communs tels que la restauration, animation, loisirs…Cette recherche de convivialité constitue le fondement de la pension de famille au sein de laquelle l’équipe des salariés s’appuie sur le réseau des bénévoles.
L’accompagnement social n’est pas obligatoire.