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L'école de Paris (Chagall, Modigliani, Soutine...) + Adolfo Kaminsky, faussaire et photographe + ...
proposé par MUSÉE D'ART ET D'HISTOIRE DU JUDAÏSME

Adresse :
MUSÉE D'ART ET D'HISTOIRE DU JUDAÏSME
71 rue du Temple -
75003  PARIS

Genre de sortie : Musées & Patrimoine
Type de spectacle : Expositions
Type de public : Tous publics
Modalité : Contremarque imprimée

Description :

Chagall, Modigliani, Soutine… Paris pour École, 1905-1940.

L'École de Paris désigne la scène artistique constituée par des artistes étrangers provenant de toute l’Europe, mais aussi d’Amérique, d’Asie et d’Afrique. Ce cosmopolitisme est sans précédent dans l’histoire de l’art.

Parmi ces hommes et femmes, nombreux sont les artistes juifs venus des grandes métropoles européennes, mais aussi de l’Empire russe, qui cherchent une émancipation artistique, sociale et religieuse. Ils ne sont d’aucune « École » au sens traditionnel : ils ne partagent pas un style, mais une histoire commune, un idéal et, pour certains, un destin.

Fuyant les pogroms ou cherchant un contexte libre, moderne, de jeunes artistes convergent vers Paris, parmi eux Marc Chagall, Chaïm Soutine, Amedeo Modigliani, Jules Pascin, Jacques Lipchitz,  Chana Orloff, Moïse Kisling, Louis Marcoussis et Ossip Zadkine, mais également des artistes moins connus comme Walter Bondy, Henri Epstein, Adolphe Feder, Alice Halicka, Henri Hayden, Georges Kars, Léon Indenbaum, Simon Mondzain, Mela Muter et bien d’autres.

 

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Adolfo ­Kaminsky, faussaire et photographe

Exposition jusqu'au 19 avril

Résistant dès l’adolescence et faussaire de génie, Adolfo ­Kaminsky a consacré trente ans de son existence à­ produire des faux papiers.

Engagé dans la Résistance à dix-sept ans, il devient, grâce à ses compétences de chimiste, un expert dans la réalisation de faux papiers. Il travaille successivement pour la résistance juive – les Éclaireurs israélites, la Sixième et l’Organisation juive de combat – avant de collaborer avec les ­services secrets de l’armée française jusqu’en 1945.

Après la guerre, il fabrique des faux papiers pour la ­Haganah, facilitant l’émigration clandestine des rescapés vers la Palestine, puis pour le groupe Stern, qui s’oppose violemment au mandat britannique. Connu comme ­« le technicien », dans les années 1950 et 1960, il est le faussaire des réseaux de soutien aux indépendantistes algériens, aux révolutionnaires d’Amérique du Sud et aux mouvements de libération du Tiers-Monde, ainsi qu’aux opposants aux dictatures de l’Espagne, du Portugal et ­de­ la­ Grèce.
Autant de combats auxquels il a apporté son concours, au péril de sa vie et au prix de nombreux sacrifices.

Après la Libération, il réalise des milliers de clichés, offrant un regard en clair-obscur sur le ­monde, où se pressent travailleurs, amoureux clandestins, brocanteurs, mannequins réels ou factices, poupées disloquées, ou barbus errants… Des puces de Saint-Ouen aux néons de Pigalle, il a capturé les regards, les silhouettes solitaires, les lumières, l’élégance et la marge, tout ce qui constitue son univers.

Dans le foyer de l’auditorium, le mahJ rend hommage à ­cette figure de la Résistance dont l’œuvre photographique remarquable est resté ignoré en raison de ses engagements et ­d’une existence pour partie clandestine.

 

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Collection permanente du Musée d'Art et d'Histoire du Judaisme

En plus de ses oeuvres habituelles, la collection accueille temporairement des accrochages consacrés à "Rosine Cahen, dessins de la Grande Guerre" : https://www.mahj.org/fr/programme/rosine-cahen-dessins-de-la-grande-guerre-75221

 

 

Contremarque valable une fois pour l'accès à l'ensemble du musée

 

Horaires d'ouverture : https://www.mahj.org/fr/preparer-sa-visite-informations-pratiques/acces-et-horaires




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