D’après la comédie en trois actes La Double inconstance de Marivaux Nous sommes au début du XVIIIe siècle. Sylvia et Arlequin, deux jeunes villageois s’aiment. Pour le « bon plaisir » du Prince, Sylvia est enlevée de force. Avec la complicité de son valet Trivelin, de Lisette et Flaminia, deux dames de la cour, il tente de briser le lien qui unit nos deux tourtereaux pour former de nouvelles alliances. Attention à la légèreté de la forme, ce qui se joue ici n’est en rien une charmante comédie pastorale. Nous assistons plutôt à « l’histoire élégante et gracieuse d’un crime » (selon Jean Anouilh). Laclos et Sade ne sont pas loin et il n’est pas sûr que les deux couples trouvent leur compte dans cette double inconstance…
« Jean-Paul Tribout livre une mise en scène joyeuse. Thomas Sagols est un Arlequin gourmand et attachant, et Emma Gamet, une enfant charmante et vive, joliment indécise. Un parfait marivaudage. » Le Figaro