Abu Shadi, la soixantaine, est un père divorcé vivant à Nazareth. Shadi, son fils, arrive de Rome pour aider son père à remettre en main propre et à chaque convive un carton d’invitation pour le mariage de sa sœur, comme le veut la coutume en Palestine, c’est le « Wajib ». Shadi poursuit des études d’architecture et vit avec une fille dont le père est l’un des dirigeants de l’OLP, l’Organisation de Libération de la Palestine. À chaque visite, et à chaque fois qu’ils se retrouvent en voiture, les deux hommes tentent de tisser un lien, de composer avec leurs vieilles rancœurs comme avec leur façon de voir la vie. Abu Shadi défend la cause de ces Palestiniens qui ne sont pas devenus des réfugiés en 1948 et sont restés fidèles à leur patrie quand Shadi voit en ce peuple une communauté pathétique, en mal d’identité. Mais bien plus qu’un voyage sur une ville qui se transforme, il s’agit surtout de l’histoire de deux hommes qui se découvrent.