Ce qu’il me reste est un vibrant hommage à l’héritage reçu, mettant en scène le danseur Yves Mwamba et sa mère Joséphine Diyoyi, née au Kasaï en République Démocratique du Congo. 

Enfant, c’est de la danse Mutuashi que le chorégraphe se souvient le mieux. Il revoit sa mère, ondulant les hanches jusqu’aux mouvements saccadés de tout le corps et aux frappes intenses des pieds sur le sol. Cette tradition célébrant la vie et les ancêtres constitue une expérience fondatrice pour l’artiste, venu ensuite au krump, au hip hop et à la danse contemporaine. À travers le duo mère-fils, la danse devient un dialogue intime et politique, un lien entre deux générations portant également la mémoire d’un pays et plus largement du continent africain. Empli d’énergie, ce voyage mémoriel tisse une chavirante histoire de filiation, de transmission et d’émancipation vers d’autres territoires dansés.

Extrait : https://youtu.be/v_dIZhEgFvw