Tout commence lors d’un séminaire organisé au Centre Pompidou,
le 16 octobre 2020, par le philosophe Paul B. Preciado sur les "Corps révolutionnaires".
Pour cet événement, Virginie Despentes écrit et lit ce texte.
Elle appelle ici à ce que l’histoire bifurque. De façon urgente.
Elle appelle à la transformation du monde, à ce que la révolution
des corps et des esprits s’opère en se libérant des carcans de dominations
et des violences du capitalisme, du colonialisme, du patriarcat, du racisme et de l’homophobie.
Un appel urgent au déploiement de la douceur, de la bienveillance et de l’écoute sincère.
Elle y interroge la soumission, la frontière et la liberté.
Elle y célèbre la force des liens invisibles.
Texte puissant et magistral, encore inédit à ce jour.
C’est dans une version poético-punk, musicale et visuelle, qu’Anne Conti et son équipe,
avec la complicité de Phia Ménard, s’en emparent.
Portés par une scénographie qui nous plonge dans un univers en reconstruction,
la mise en scène, la musique et le travail graphique convoquent l’imaginaire,
offrant au texte le temps de se déposer en nous.
Chaque fois que tu as le courage de faire ce qu’il te convient de faire,
ta liberté me contamine.
Chaque fois que j’ai le courage de dire ce que j’ai à dire,
ma liberté te contamine.