# Festival Berlioz
Orchestre national de Lyon
Nikolaj Szeps-Znaider, direction
Roger Muraro, piano
Programme :
Hector Berlioz,
Ouverture des Francs-Juges
Franz Liszt,
Concerto pour piano n°1
Richard Strauss,
Don Juan
Mort et Transfiguration
Héritier de Berlioz et grand admirateur de ses œuvres, Richard Strauss encense, en introduction de sa révision du Traité d’Instrumentation de Berlioz qu’il publie en 1909, le « fabuleux raffinement orchestral » d’un compositeur « audacieux et novateur », « créateur de l’orchestre moderne ».
Il revient à l’Orchestre national de Lyon, sous la baguette du chef et violoniste danois Nikolaj Szeps-Znaider de porter cette soirée en interprétant deux célèbres poèmes symphoniques de Richard Strauss : Don Juan et Mort et Transfiguration.
En 1889, alors que le compositeur est âgé de seulement 25 ans, Don Juan s’impose comme son premier accomplissement dans le domaine du poème symphonique. Il tire matière d’un poème dramatique de Nikolaus Lenau et dépeint les escapades amoureuses du héros qui meurt prématurément.
Avec Mort et transfiguration, inspiré d’un poème d’Alexander Ritter, Richard Strauss met en musique les dernières heures d’un homme, entre souvenirs, souffrances et espérance pour se terminer sur une vision de transfiguration, où l’âme s’élève vers l’infini.
En première partie, l’orchestre interprète l’Ouverture des Francs-Juges, opéra inachevé de Berlioz et le Concerto pour piano n°1, créé en 1855 sous la direction de Berlioz.