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Saison d'expositions de l'été au Palais de Tokyo
proposé par PALAIS DE TOKYO

Adresse :
PALAIS DE TOKYO
13 avenue du Président Wilson
75016  PARIS

Genre de sortie : Musées & Patrimoine
Type de spectacle : Exposition
Type de public : Tous publics
Modalité : Contremarque imprimée

Description :

EXPOSITION EN COURS JUSQU'AU 7 SEPTEMBRE 2025

Contremarque valable pour toute la durée d'exposition, aux heures d'ouverture du Palais de Tokyo.

Disco

Vivian Suter

Le Palais de Tokyo organise à l’été 2025 une exposition monumentale de près de 500 peintures de l’artiste Vivian Suter, réalisées au cours de ces dix dernières années dans son jardin de Panajachel au Guatemala, où elle vit depuis les années 1980. Au contact de cet environnement tropical, la peinture gestuelle et colorée de Vivian Suter est progressivement devenue une documentation de son cadre de vie. Ses oeuvres, réalisées quotidiennement, enregistrent non seulement les gestes de l’artiste mais aussi les traces de la flore et de la faune environnantes ainsi que des intempéries, dans une forme d’acceptation sereine et lucide des conditions climatiques qui impactent nos existences et de la finitude des oeuvres d’art. Les oeuvres de Vivian ne portent ni titre ni date et s’accrochent dans tous les sens possibles au sein d’installations proliférantes : une jungle picturale où les toiles libres se superposent, s’empilent, flottent au vent. Souvent exposées dans l’espace public, elles trouvent au sein de la Grande verrière du Palais de Tokyo un cadre plus proche de la rue que de l’espace protégé du musée.

 

Un ensemble de collages réalisés par Elisabeth Wild, la mère de l’artiste (1922-2020), complète l’exposition. Organisée en collaboration avec le MAAT, musée d’art contemporain à Lisbonne, l’exposition est l’occasion d’une nouvelle publication monographique en quatre langues, publiée par JRP éditions.

Vivian Suter est née à Buenos Aires en 1949 ; elle vit à Panajachel, Guatemala. Elle est représentée par les galeries Karma International, Zurich ; Gladstone, New York-Bruxelles-Séoul ; House of Gaga, Mexico DF et Proyectos Ultravioleta, Guatemala City.

Vue d’exposition Vivian Suter - Disco (MAAT, Lisbonne, 30/10/2024– 17/03/2025). Photographie : Daniel Malhão, courtesy EDP Foundation.

 

LE SOLEIL TOMBE SANS UN BRUIT

THAO NGUYEN PHAN

 

Cette exposition est la première monographie de Thao Nguyen Phan (1987) en France. L’artiste présente une sélection d’oeuvres récentes ou nouvellement produites (vidéos, peintures, sculptures) s’attachant notamment à différentes figures historiques liant la France et le Vietnam. L’occasion de développer une polyphonie de regards sur son pays et son histoire, ses fantômes passés et présents. L’artiste Truong Cong-Tung (1986) montre en contrepoint deux oeuvres in situ.

 

Thao Nguyen Phan produit un nouveau corpus autour du missionnaire Jacques Dournes (1922-1993), qui publia de nombreux ouvrages en tant que théologien et ethnologue spécialiste de l’Asie du Sud-est et des sociétés de tradition orale. En parallèle, elle présente une série d’aquarelles inspirée par le prêtre jésuite Alexandre de Rhodes (1591- 1660). L’un des premiers européens à parcourir la Cochinchine et le Tonkin, il est connu pour avoir été un contributeur majeur de la première transcription phonétique et romanisée de la langue vietnamienne.

Une part importante de l’exposition consiste en un dialogue entre le travail de Thao Nguyen Phan et celui de Diem Phung Thi (1920-2002), à qui elle a commencé à rendre hommage avec « Reincarnations of Shadows » (Pirelli HangarBicocca, Milan, 2023 et Kunsthal Charlottenborg, Copenhague, 2024). La pratique de cette artiste moderniste ayant vécu en France pendant plusieurs décennies était plurielle (peinture, sculpture, mobilier, joaillerie…), jusqu’à la création d’un alphabet de sept formes modulaires assemblées selon diverses variations.

Cette invitation s’inscrit dans la continuité d’une relation au long cours avec Thao Nguyen Phan. En effet, son travail avait été présenté à la 15e biennale d’art contemporain de Lyon, « Là où les eaux se mêlent », en 2019 – à l’initiative de l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo qui en assurait la direction artistique.

 

ALPHABETA SIGMA (Face A)

RAMMELLZEE

Le Palais de Tokyo et le Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux s’associent pour déplier et déployer l’œuvre cryptique de RAMMELLZEE, artiste iconique de la scène alternative américaine des années 1980. Première célébration européenne d’envergure, cette recherche volontairement énigmatique est pensée en deux actes comme les faces d’une cassette audio ou d’un vinyle. Face A, au Palais de Tokyo (Paris), du 21 février au 11 mai, puis du 12 juin au 7 septembre 2025. Face B au Capc (Bordeaux), du 12 mars au 20 septembre 2026.

« MILITARY FUNCTION RAMM*ELEVATION*Z MILITARY FUNCTION FORMATION RAMM*SIGMA*LL*Z*SIGMA, SIGMA (E) THE FIRST SUMMATION OPERATOR FIRST L – LONGITUDE SECOND L – LATITUDE Z – Z-BAR E E – SUMMATION »

RAMMELLZEE n’est pas qu’un nom qui sonne divin, ni une signature mystique apparue en 1979 : « C’est une équation vers l’élévation, le détail, la perspective », affirmait l’artiste dans un entretien réalisé en 1985 avec le philosophe et fondateur de la maison d’édition Semiotext(e) Sylvère Lotringer. Une équation qui dessine des lignes opaques multiples : celles de la vitesse du métro de New York, de l’aéronautique et de la mécanique quantique, de l’héritage du futurisme italien, et celles, toxiques, de la peinture en spray et de la résine.

Conçue conjointement par le Palais de Tokyo et le Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux, l’exposition « ALPHABETA SIGMA », pensée en deux mouvements, regarde le travail de l’artiste américain RAMMELLZEE (1960-2010) par les substances qui le composent. Sans vouloir prendre la forme de la rétrospective ou prétendre à l’exhaustivité, elle s’engouffre dans les méandres d’une pratique tentaculaire qui se manifeste aussi bien par l’écriture théorique et poétique, la peinture, la sculpture, la musique, la performance, le cinéma, les costumes et les bijoux… Autant d’éléments fluorescents dans la lumière noire, qui participaient à l’entreprise de guerre menée par RAMMZELLZEE contre le langage et sa violence. Une guerre qui se jouait aussi bien sur les murs des galeries d’art que dans l’espace, public ou cosmique.

L’exposition du Palais de Tokyo se focalise sur les surfaces sensibles du travail de RAMMELLZEE, tandis que celle du Capc tentera d’en faire la radiographie. La Face A porte donc notamment son attention sur les matières qui font le travail de l’artiste (l’écriture, la peinture, le spray, la résine, la lumière noire et les textiles) ainsi que ses motifs fondateurs (la lettre, la flèche et le masque) permettant à l’artiste de faire de l’ornement un armement (l’artiste utilisait le terme d’armamentation).

Vue d'exposition, Rammellzee « ALPHABETA SIGMA (Face A) », Palais de Tokyo, 21.02.2025 - 11.05.2025. Crédit photo Aurélien Mole

 

Octogone

Chalisée Naamani

Chalisée Naamani crée des « vêtements-images » à partir de photographies qu’elle prend avec son téléphone ou récupère sur Internet, et dont elle fait de grands collages numériques, qu’elle imprime ensuite sur différents supports. Pour son exposition au Palais de Tokyo, l’artiste a pensé une installation in situ à l’aide d’associations d’images et de sculptures composites qui explorent les multiples manières de construire son corps. Pour son exposition au Palais de Tokyo, l’artiste franco-iranienne s’est laissé guider par les volées de marche et la forme géométrique apparemment incomplète de l’espace. Y devinant un octogone à moitié et un lointain écho du zurkhaneh iranien – terme désignant tout à la fois un sport et le gymnase dans lequel se pratique cette discipline nationale cousine de la musculation, de la lutte et de la résistance aux invasions ennemies –, la plasticienne s’amuse à en épouser les formes et à les faire résonner autrement.

 

Dans l’arène-catwalk-salle-de-sport, elle fait s’affronter, défiler et interagir un panorama de manières de cultiver un corps. Celui de son champion de grand-père, celui qu’elle entraîne à la salle, ou encore celui du nouveau-né qu’elle s’attache à élever, sont convoqués tous ensemble dans des compositions hybrides où se mêlent les images personnelles et celles excavées d’Internet, les archives anonymes en libre-circulation sur les réseaux sociaux et autres livres d’histoire ou de développement personnel.

Les images sont des corps, et les corps des images, qu’il appartient à qui veut de modeler à l’envi pour exister, résister, et vivre librement.

Chalisée Naamani, Bâche 1 Rue, 2020, printed PVC tarpaulin, cm. 450 x 320. Vue de l'installation avec Cape et Gilet Jaune et Sacs à dos porteurs d'images. Courtesy de l'artiste et Ciaccia Levi, Paris - Milan © Adagp, Paris, 2025

 

EXPOSITION EN COURS JUSQU'AU 7 SEPTEMBRE 2025

 

Contremarque valable pour toute la durée d'exposition, aux heures d'ouverture du Palais de Tokyo .

 

12h-22h : lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche.

 

A votre arrivée au Palais de Tokyo, présentez-vous au comptoir "Accueil & Informations" avec votre contremarque. Il est impératif de la laisser au personnel du comptoir.

 

En cas d'annulation, merci de nous joindre au plus vite au 01.43.21.85.21 pour que nous puissions prévenir le partenaire. Si nous ne décrochons pas, merci de nous laisser un message avec le numéro de réservation.

 



 

 

 




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Date
Du vendredi 01/08/2025 au dimanche 31/08/2025 Plus d'invitations disponibles
Du lundi 01/09/2025 au dimanche 07/09/2025