En rejetant Bahia, Aref rejette tout. Dans cette nouvelle pièce de Fabrice Melquiot, deux amant·es s’affrontent dans un duel poétique et passionné, où les mots et la musique se mêlent pour explorer les frontières de l’amour, de l’identité et de l’exil.

Cette note qui commence au fond de ma gorge est une confrontation poignante, composée en alexandrins et décasyllabes par l’écrivain Fabrice Melquiot. L’histoire s’inspire de la vie du musicien afghan Esmatullah Alizada, qui interprète le rôle d’Aref et signe la musique du spectacle où dialoguent dambura (le luth traditionnel), harmonium et tablas. Aref n’aime plus Bahia, il vient de le lui dire. Refusant de retourner en Afghanistan sous le régime taliban, il cherche refuge dans la musique, qu’il souhaite partager avec ses ami·es exilé·es à travers l’Europe. Mais Bahia, avec la force de ses vingt ans, refuse de se laisser abandonner.
Par un texte qui questionne la quête de soi, les racines perdues et la nécessité de fuir pour trouver sa place, Aref et Bahia ouvrent une fenêtre sur le monde d’aujourd’hui, où l’amour, l’exil et la musique se croisent, se mêlent et se battent pour exister.

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