HHY & The Macumbas a été fondé à Porto en 2009 par Jonathan Uliel Saldanha. Figure centrale de la scène des expérimentations sonores portugaise, il est aussi actif sur les champs de la mise en scène (Søma, Jungle Machine, Sancta Viscera Tua), du concert en groupe ou en solo (Fujako, HHY and The Kampala Unit), du disque (publié par Tzadik, Nyege Nyege, Ångström, Tzadik, Rotorelief, iDEAL, Silorumor ou Terror), de l’activisme (SOOPA) ou de l’installation (Lithium Faust, Vocoder & Camouflage). Dans HHY & The Macumbas, avec João Pais Filipe, Filipe Silva, André Rocha, Franklin Monteiro & Brendan Hemsworth, Jonathan Uliel Saldanha fait le lien entre le micro et le macro, entre archaïsme et sophistication : du cosmos aux atomes qui constituent le sol sur lequel on danse, tout est traversé des mêmes échos d’un dub primal, où les cuivres résonnent d’une apocalypse de petit matin embrumé … catalysés par une électronique et des figures rythmiques cycliques à même de faire court-circuiter des synapses enivrées. La somme des éléments réunis dépasse ici l'addition du tout, la magie fait partie de la cérémonie et réunit espace sonore et espace mental.
De Sanankoroba au Mali (où il vit) à Berlin, de Bruxelles à (bientôt) Bagnolet : DJ Diaki agite tous les dance floor du monde. Défiant le public de pouvoir danser tout au long de son set aussi sprint que marathon, il joue des boucles ultrarapides à l’ordi, ponctuées d’interventions coach-motivation au micro ou à la boîte-à-rythme-jouée-aux-doigts. Membre actif et influent de la culture balani qui anime aussi bien les rues de Bamako que les places des villages de campagne, ce selecta tendance incandescence se permet des collisions sans transition entre coupé-décalé, shangaan, singeli, acholitronix, drum’n’bass, soukous ou footwork… à 190 BPM sur l’autoroute de la transe.
C’est grâce à Sahel Sounds et Nyege Nyege qu’on a découvert DJ Diaki. DJ Marcelle et le Guardian l’ultra-lovent… Confidence pour confidence, du côté de la doublette Sonic Protest/Distomobile… on a trop hâte de vivre ça toustes ensemble !
À l'écoute de Pairi Daeza, on ne s’étonnera pas de savoir que leur nom évoque les jardins persans dont le mot français “paradis” découle directement… Hymne à la joie aux mélodies tentaculaires, basse qui brille et cyber flûte qui flotte : la formule agit instantanément, aussi spirituelle que récréative.
Les deux membres de ce duo bruxellois naviguent aussi en solo (Hochiwah, Maibaum), avec d’autres (Dhavali Giri), s’activent du côté des disques (Echotope Records), de la radio (Hodge/Podge) et assurent l’aller/retour vers la 4e dimension, le groove chevillé au corps.
Urge, c'est le trio de chirurgiens-bouchers d'Antoine Ulmann, Bubu Pagier et Yann Fontbonne. Chirurgiens-bouchers comme compliment, oui, parce que ce trio saxophone-guitare-batterie opère exactement là où le grindcore rencontre le free jazz. Tranchante et tranchée, leur musique est un véritable silex de sons, biface, taillé à la frappe dans la masse. Ce surénergique de Caen trace tout schuss et se rattrape in extremis à chaque virage. Aussi à l'aise dans la fosse, devant la scène, que s'ils étaient sur un ring, ils cultivent l'art de la relance, l’urgence, le coup de fouet qui claque tout et la masse qui tabasse !
En dehors de ce trio-là, on peut les croiser dans des aventures comme SpamTV, le studio Neura, Juste Oreilles, Chenil, Grifu, Hydraules, UBXXX ou Bubu et Bibi mais c'est ensemble qu'ils ont écumé tout ce que l'Europe compte de clubs et de festivals où se jouent les musiques de traviole qu'on reconnaît au dB !
Après un reculer-pour-mieux-sauter dû aux joyeusetés empêchatoires de 2020, on les retrouve enfin à SP sur la Distomobile : joie !
Shitty Shed est un des projets 100% fait main de Judith Bassu (Notre-Dame des Lourdes, Hors-Cadre).
Nos mighty confrères du LUFF ayant écrit une très efficace présentation de Shitty Shed, il aurait été dommage de ne pas la réutiliser. Profitons-en pour les citer et les saluer haut et fort. SALUT.
‘Shitty Shed c’est une construction dactylographique essentiellement rythmique, de l'improvisation sans détours aux enchainements privilégiant la spontanéité, de la musique à danser mi-approximative mi-hardcore, une performance anti-spectacle sans façade, parfaitement transparente, mais sans négliger la maitrise et le savoir-faire. La saturation est omniprésente et le volume extrêmement élevé. Ici l'humain a enfin repris victorieusement le contrôle sur la machine.”
Pas mieux… et on a très très hâte de vivre ça en direct … et en uppercut !
De son passé de percussionniste médaillée d’or, Cindy Lemos aka Undae Tropic a gardé un goût prononcé pour les polyrythmies et le savoir-faire allant avec pour inventer des enchevêtrements de pulses et séquences qui font danser.
Avec des séquences en forme d’escalators cosmiques et des juxtapositions de synthés texturés aux couleurs de cristaux de feu, Undae Tropic joue la carte d’une techno orientée acousmagie !
Æther Varia, est un des projets de Nicolas Montgermont, artiste sonore stakhanoviste orienté ondes, fréquences, radio, situation et physicalité. Performances sonores, installations, disques et compositions : depuis une quinzaine d’année, il travail seul ou bien accompagné (chdh, Art of Failure, Ce´cile Beau, RYBN, Pali Meursault...) et participe à plusieurs collectifs de création sonore et radiophonique (∏node, Yi King Operators, les Sons Fédérés, Jef Klak, l’Acentrale, la Dispersion).
Avec Æther Varia, il s’autorise une musique qui s’adresse aussi bien aux oreilles qu’aux orteils, une musique qui œuvre pour un tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais. En s’appuyant sur une structure rythmique mécanico-robuste, sans s’interdire de riches développements mélodiques limite émo, Æther Varia sonne dark dancefloor.
Attention… sombre… mais pas désespéré !
Grands coups de basses qui tabassent et de textures qui bruissent et bruitent : à travers la noirceur premier plan de cette musique qui se tend à la frontière entre techno et musique industrielle, on discerne les éclats flamboyants d’une nuit Molotov qui va leur en faire voir de toutes les couleurs.
Vivement le grand soir… sur Distomobile !
Désormais plus rat des champs (vive l’Auvergne libre) que rat des villes (adieu Paris, bye bye Bruxelles), C_C est surtout un rat des routes. Se nourrissant de kilomètres et s’abreuvant de kilowatts, il sillonne en permanence l’Europe entière avec un gros camion rouge, sans sirène ni gyrophare, mais avec une sono XXL qui rassemble (viva la Distomobile !) ou un petit sampler (Volca for ever !) quand il agit seul. Après une grosse dizaine d’années passées à jouer des rythmiques aussi implacables que distordues avec une demi-tonne d’équipement, il a pris un virage à 808° et s’est autorisé un nouveau départ sans kick, ni break. Avec ce setup minimaliste composé de cette seule machine dont il repousse les limites, C_C s'autorise le changement de pied, creusant à mains nues dans de tout petits échantillons qui voltigent de granularités, pour composer des morceaux aux ambiances mélancoliques, intimistes et mélodiques, où les aigus percent, les basses bercent et où les boucles sont infinies.
Artiste sonore et plasticienne, Catherine Danger vient de Bruxelles où elle expérimente le son façon psychédélisme illbient. Véritable bande son pour paysage de sables mouvants, son dub narcotique opère dès la première écoute.
Depuis 2018, elle anime avec Daya Hallé le label audiovisuel, 2files4free, axé sur la combinaison entre production sonore et production visuelle, à travers une multiplicité de projets hybrides.
Sa dernière production musicale en date, Roto Rites Dub, est sorti en K7 sur le label Simple Music Experience.
Adeptes de la distronica, Arno Bruil (France Sauvage, Femme) et Colin Pastor (Prix Libre, Capital Taboulé…) repoussent à bras-le-corps le cold rap dans ses retranchements les plus intimes. Des beats ralentis et totalement fuckés se heurtent à des vocaux de variété rance contagieuse. Une EDM meurtrie mais en pleine convalescence qui donne envie de danser jusqu’au bout du bruit. Submergés d’émotion et la bave aux lèvres que l’on va être.
Un album à paraître bientôt sur le très recommandable label [tanzprocesz] devrait nous achever.
Sonic Protest et TTT invitent William NURDIN (RoHS Prod) à venir enregistrer les lives en direct sur K7. Mini-série aussi compressée que limitée à emporter à la maison pour les veinard.e.s qui seront là toute la nuit !
AVEC caméra et micros, Jérôme Fino cherche à mettre en image un son, faire résonner une musique, un geste, une intention. Cela se passe en centre-ville ou en pleine nature, à toute heure, autant de prétextes à essayer différents moyens de diffusion sonore. Ses montages par leurs approches didactiques sont sans artifices et dévoilent une réalité brute. Il réalise ses films AVEC et présentera dans le cadre de la Nuit sur Distomobile un ensemble de projets conçus en collaboration AVEC une pléthore d’artistes et activistes. En jouant à la rétrospective dans une salle obscure, il ouvre ses archives pour offrir un long long long format XXXL et convoque celles et ceux AVEC qui il a écouté et imaginé des sons au cours des quinze dernières années tels Christopher Kirkley, Félix Blume, Valérie Perrin, Somaticae, Emilien Leroy, Carl.Y, Sara El Rhazoui, Arnaud Rivière, Lico, Yann Leguay, Antoine Rivière, Sonia Saroya, Edouard Sufrin … parmi d'autres !

Se présenter 15 minutes avant le début du concert.
En cas d'annulation, merci de nous joindre au plus vite au 01.43.21.85.21 pour que nous puissions prévenir le partenaire. Si nous ne décrochons pas, merci de nous laisser un message avec le numéro de réservation.