L'histoire se répète étrangement. Les mythiques Brainbombs déjà accueillis par le festival par une chaude soirée de décembre 2008 sont de retour. On a peine à y croire… Toujours aussi rares sur scène et toujours aussi tourmentés par les atrocités de la vie, comme en attestent les thématiques abordées dans leur dernier album en date, l’obsédant Cold Case (Skrammel Records, 2020).
Les frères Råberg ont accepté une fois de plus de quitter leur ville natale de Hudiksvall (est de la Suède) pour venir prêcher en sextet leur rock brutal et macabre.
Les Brainbombs agissent dans l’ombre, et diffusent leur non-musique malsaine et sombre depuis 1985.
Leurs performances sont extrêmement rares et marquent au fer rouge celles et ceux qui y assistent.
À quoi s’attendre ? Un rituel sauvage bourré de saturations et répétitif jusqu’à l’obsession.
Notons pour les plus nerds d’entre vous, que Brainbombs, en plus des frangins Peter et Dan, respectivement au chant et à la trompette, comprend en son sein Mattis Rundgren à la basse, Anders Bryngelsson (No Balls, Regler…) à la batterie et que les guitares sont assurés par Jonas Tiljander et Lanchy, guitariste du groupe légendaire de hardcore D-beat Totalitär !
La prêtresse culte de la japanoise et les sales gosses de Metz remettent le couvert. Junko Hiroshige quitte quelques instants son groupe Hijokaidan et son Japon natal pour venir pervertir l’underground européen avec ses stridences magnétiques. Yves Botz, Thierry Delles et Michel Henritzi, en boys band de l’extrême, sont prêts à tout pour réduire l’art à néant.
Mange-disques à même l’ampli, le volume réglé sur 11. Tremblez sonomètres, fondez bouchons d’oreilles. Quand vous entendrez le premier cri, il sera déjà trop tard. Une réponse viscérale à la morne norme. Radicalisme et décibels.
Ensemble, explosons les abîmes. Pas de répit sur l’autoroute de l’enfer. Ouvrez la cage et planquez les fauves. Abjection votre honneur ! C’est pas du bruit, c’est La musique. Un point c’est tout.
Avec Muon S, Anna Gaïotti et Jean Bender engagent un dialogue musical physique et bruitiste entre corps et instruments. Ce travail expérimental à la fois de complémentarité et de friction in situ tend à questionner la présence et la physicalité du corps dans le son, du geste qui mue et mute avec et dans le son de l’instrument électronique. Le duo organise la confusion entre ce qui est vu et entendu : Anna Gaïotti danse chaussée de claquettes amplifiées par micros dynamiques, dont les sons et signaux sont traités via un synthétiseur modulaire pour être rejoués par Jean Bender.
Elle tape, percute, gratte, frotte, glisse et utilise toutes les surfaces des fers et du cuir de la chaussure. Il met en relief textures, rythmiques et sons concrets jusqu’à les faire exploser.
Heta Bilaletdin, bassiste du combo psyché DIY Olimpia Splendid vient tout droit de l’autre pays de la lo-fi, la Finlande.
Son album Nauhoi est sorti sur KRAAK en 2021 mais il aurait eu également sa place sur Ralph Records en 1979.
Tranquille à la maison, Heta bricole un növö dub tout droit sorti des steppes de l’Europe du Nord. Il paraîtrait que Lydon y aurait séjourné un mois avant d’inventer PIL…!
Une variété de timbres multicolores danse sur des beats de musique concrète syncopée. Il y a aussi ses bribes de chants qui apparaissent de temps en temps comme par magie.
Primitif et moderne.
Se présenter 15 minutes avant le début du concert.
En cas d'annulation, merci de nous joindre au plus vite au 01.43.21.85.21 pour que nous puissions prévenir le partenaire. Si nous ne décrochons pas, merci de nous laisser un message avec le numéro de réservation.