Un soliloque offre aux dramaturges un moyen pratique de tenir le public au courant de l’intrigue. En choisissant ce titre, Yahi Nestor Gahé se définit comme seul en scène, mais son langage ne s’adresse pas à lui seul, il s’adresse à chacun de nous :
« J’adapte cette forme du soliloque à laDanse, pour ouvrir, avec les spectateurs, une fenêtre de réflexion sur l’individu et la communauté.
Mon corps devient un médium pour exprimer les forces, les conflits, les pouvoirs, les dépendances. »
Sur le plateau : une chaise, une table, un journal, un homme seul. Tout semble calme.
Mais l’unité se détraque. Chaque partie du corps entend exprimer son point de vue.
Les mouvements de ce corps fragmenté sont fragiles, délicats, puissants ou drôles aussi, parfois jusqu’à l’absurde.
La cohésion peut-elle revenir ?