Future Lullaby : La berceuse d'hier, d'aujourd'hui et de demain
Installation en boîte à musique
EXPOSITION EN COURS JUSQU'AU 5 Mars 2023
Dans le cadre de sa carte blanche, Blick Bassy crée une œuvre audiovisuelle à partir de ses compositions et des fonds audiovisuels et sonores du musée.
« Future Lullaby : la berceuse d’hier, d’aujourd’hui et de demain » est un court métrage autour des berceuses dont le rôle principal est porté par la jeune et très talentueuse tiktokeuse Diana Bouli. On y suit une maman qui, d'une époque à l'autre, attend tous les soirs son moment précieux et apaisant, rythmé par des berceuses qu’elle partage avec son bébé.
Chaque soir, Diana essaie de faire dormir son petit enfant. D'une voix mélodieuse, elle reprend les berceuses populaires africaines pendant que son corps exécute de langoureux mouvements. Bercé par les chants, apaisé par le doux ballet maternel, l’enfant transite lentement des bras de sa maman à ceux de Morphée. Ce rituel anodin, symbole fort de la relation mère-enfant, n'est pourtant pas vécu de la même façon au fil des époques. D'un moment unique, chargé d'amour et de tendresse, il semble se muer en un devoir auquel vaque la mère, pressée par le poids des attentes de la société.
« Future Lullaby : la berceuse d’hier, d’aujourd’hui et de demain » raconte plusieurs histoires liées entre elles dans des contextes différents. Les décors changeront alors d'un tableau à l'autre, rappelant parfois l'aspect rétro des maisons du siècle précédent ou projetant l'audience dans un futur proche à travers un décor avant-gardiste.
Ce court métrage est une occasion de rendre un hommage aux mamans qui, très souvent portent seules sur leurs épaules le poids des responsabilités familiales. Mais il interpelle aussi sur l’impact d’une société patriarcale sur la femme, sur son rapport à elle-même et à l’enfant au fil des époques ainsi que sur le retour à l’éducation familiale collective.

Carnets Kanak
Voyage en inventaire de Roger Boulay
EXPOSITION EN COURS JUSQU'AU 12 Mars 2023
Une plongée sensible dans la réalité de l'inventaire du patrimoine kanak et du minutieux travail d'enquête mené par Roger Boulay durant deux décennies.
Roger Boulay, collaborateur de l’Agence du Développement de la Culture Kanak de 1979 à 1998, se vit confier par Jean-Marie Tjibaou et son équipe, une exceptionnelle mission d’Inventaire du Patrimoine Kanak Dispersé (IPKD) dans les musées et collections publiques du monde entier. Il réalisa cet important travail de recensement en étroite collaboration avec Emmanuel Kasarhérou, aujourd’hui président du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Un minutieux travail d’enquête documenté par plus de 3 000 croquis et fines aquarelles des objets inventoriés.
À travers un dialogue entre les carnets originaux et des oeuvres conservées au musée, l’exposition propose d’entraîner les visiteurs dans « l’aventure de l’inventaire », de manière à en appréhender la réalité concrète et de mettre en lumière les étapes, les acteurs et les enjeux mémoriels de cette mission colossale pour la préservation du patrimoine de la Nouvelle-Calédonie.

Kimono
EXPOSITION EN COURS JUSQU'AU 28 Mai 2023
Vêtement emblématique et caractéristique de l’identité du Japon, le kimono est aujourd’hui une pièce incontournable de la mode. Des écoles de samouraïs aux podiums, des acteurs de kabuki aux stars de la pop internationale, pleins phares sur une tenue qui transcende les catégories et les frontières.
Apparu il y a plus de mille ans, le kimono – littéralement « ce qui se porte » - incarne aux yeux des Japonais la culture et la sensibilité nationales. C’est au début de l’ère Edo (1603-1868) qu’il devient l’habit traditionnel par excellence, porté par l’ensemble des Japonais, indépendamment de leur statut social ou de leur genre. Un âge d’or qui voit l’extraordinaire développement de sa production et la naissance d’une culture de la mode grâce à l’engouement du monde du spectacle. Célébrités et élégants de l’époque – acteurs de kabuki en tête – devenant alors les premières icônes de mode japonaises.
S’il atteint timidement les côtes européennes à la fin du 17e siècle, c’est dans les années 1850, avec l’ouverture du Japon au commerce extérieur, que le kimono s’exporte vers un Occident alors fasciné par son caractère exotique. L’enthousiasme soulevé par sa forme ou ses tissus transforme profondément et radicalement la mode du continent quelques décennies plus tard. Dépassant par la suite son statut de symbole, désavouant son caractère traditionnel et intemporel, il ne perdra rien de sa superbe entre les ciseaux des plus grands stylistes du monde entier (comme chez John Galliano ou Alexander McQueen) ou dans les rues de l’archipel, revisité de façon innovante et parfois subversive par de jeunes Japonais.
L’exposition conçue par le Victoria and Albert Museum de Londres revient sur cette histoire, celle d’une tenue emblématique, intimement liée à celle du Japon. Le kimono sous toutes ses coutures, ou le portrait d’un vêtement résolument moderne, à travers les siècles et les continents.

Senghor et les arts
EXPOSITION EN COURS JUSQU'AU 19 Novembre 2023
Portrait de l’écrivain, poète et homme d’État Léopold Sédar Senghor (1909-2001), à travers sa politique culturelle au lendemain de l’indépendance du Sénégal.
Senghor et les arts. Réinventer l’universel met en perspective les réflexions et réalisations dans le domaine culturel de l’intellectuel et homme d’État sénégalais, président du Sénégal de 1960 à 1980, Léopold Sédar Senghor (1909-2001). Pionnier de la Négritude, mouvement politique et littéraire initié avec Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas, Suzanne Césaire, Jane et Paulette Nardal, Senghor a défendu l’idée d’une civilisation de l’universel, façonnée par le « rendez-vous du donner et du recevoir ». Sous cette métaphore de l’échange, du « métissage culturel », il manifeste l’espoir d’unir les traditions et d’engager « le dialogue des cultures ». En réinventant et en désoccidentalisant la notion d’universel, il affirme le rôle de l’Afrique dans l’écriture de son histoire.
L’exposition revient sur la politique et la diplomatie culturelle sénégalaise au lendemain de l’indépendance, ses réalisations majeures dans le domaine des arts plastiques et arts vivants, mais aussi ses limites. La pensée de Senghor n’a pas laissé indifférentes les générations nées au lendemain des indépendances ; elle a été largement discutée, critiquée et commentée au fil des relectures successives.
Cette exposition est réalisée grâce au soutien de Marc Ladreit de Lacharrière.

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