Les idées reçues sur la médiation culturelle

 

Nous défendons une définition dynamique de la médiation culturelle où le médiateur conçoit un espace et un temps de délibération autour des œuvres et dans un second temps, contribue de ce fait à la libre émergence d’une parole désinhibée sur les œuvres. Voici certaines idées reçues à dépasser.

1) Penser que le médiateur n’est qu’un nouveau guide et qu’il serait là pour expliquer les œuvres ou transmettre des connaissances. La dimension inventive de la médiation est aussi de créer des conditions nouvelles de rapport à la culture.

 

2) Penser que le médiateur culturel est destinée à travailler uniquement dans les lieux culturels. Plusieurs projets culturelles émergent des centres sociaux et inscrivent dans des parcours souvent plus larges la visite d’un lieu ou la découverte d’une pratique artistique. Dans le champ social le lieu culturel est un outil parmi d’autres.

 

3) Penser que la médiation serait là pour résoudre quelque chose. Au contraire du médiateur juridique, social ou politique. Le médiateur culturel ne va pas résoudre notre rapport aux œuvres. Il peut justement tirer parti d’une émotion inattendue, d’une indétermination, d’un désaccord, voire d’un conflit avec une œuvre ou une proposition artistique, tout type de réaction des publics qui sont souvent très fructueuses et contribuent au renforcement d’un esprit critique.

 

4) Penser que la médiation culturelle fonctionne uniquement avec un support artistique.

 

 



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